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La recherche

 

 Génétique des pathologies du développement du neurectoderme

(GeDiNe)


Résumé grand public


Les progrès technologiques dans le domaine médical ont permis des avancées sans précédent dans l’étude des maladies rares, améliorant ainsi les diagnostics. Des technologies telles que la culture de cellules souches nous permettent de reconstituer des tissus complexes, comme le cerveau embryonnaire. Nous obtenons ainsi une importante quantité de données (Big Data), facilitant l’étude des altérations génétiques responsables de ces pathologies. Notre équipe de recherche s’appuie ainsi sur l'utilisation de ces cellules souches pour étudier les maladies rares qui affectent le développement du cerveau précoce et de la face.

Vidéo explicative du sujet de recherche


 

 

Lien vers la vidéo

Graphical Abstract


Résumé scientifique


L’holoprosencéphalie, ou HPE, provoque de sévères anomalies cérébrales et crânio-faciales ; elle est la forme la plus sévère d’un groupe de pathologies liées à un déficit de la voie de signalisation Sonic Hedgehog (SHH-D). L’ensemble des troubles SHH-D constitue un continuum syndromique, de la forme la plus sévère, l’HPE, à des formes plus modérées (microformes). Ces dernières, souvent sous diagnostiquées, ne montrent pas de sévères malformations cérébrales mais présentent des degrés variables de troubles des apprentissages associés à des anomalies de la ligne médiane telles que des malformations labiales ou palatine, une incisive médiane unique, un hypotélorisme ou des troubles hypothalamo-hypophysaires. Parmi les gènes impliqués dans ces pathologies, le gène SHH pour un morphogène qui agit selon un gradient de concentration. Ce gradient doit être finement régulé pour un développement normal du cerveau et de la région cranio-faciale. Les 18 gènes décrits à ce jour dans cette pathologie sont tous impliqués dans la régulation de la concentration de SHH. Cependant, des variants causatifs ne peuvent être identifiées que dans 30% des patients, laissant ainsi de nombreuses familles sans diagnostic moléculaire. L’objectif principal de notre projet est d’améliorer le conseil génétique chez les patients atteints de troubles SHH-D en recherchant des biomarqueurs ou des combinaisons de biomarqueurs spécifiques de ces anomalies.

Membres du laboratoire en lien avec la filière


Publications clés


 

Fentes labiales, palatines, labiopalatines

Incisive centrale solitaire

 

 Holoprosencéphalie

 Croissance du crâne 

Type(s) de recherche 


Thèmes de recherche :


Affiliations


 
 

Institut de Génétique et développement de Rennes (IGDR)

CNRS UMR 6290 – Université Rennes – Inserm

Dernière mise à jour : 26/06/2024